Communiqué de presse
En novembre 2015, s'est tenue la 6ème réunion des parties de l'AEWA (African-European Waterbirds Agreements) en Allemagne. Lors de cette réunion, plusieurs éléments avaient alors attiré notre attention.
Tout d'abord, le changement de statut de protection de deux espèces chassables : la macreuse Brune et le Chevalier Gambette. Pour le chevalier gambette classé en déclin à long terme, il avait été évoqué à l'époque que la mise en place d'un plan d'action était un préalable obligatoire au maintien de sa chasse.
Par ailleurs, une résolution de la réunion des parties validait alors la réinstauration du moratoire partiel du Courlis cendré tant qu'une gestion adaptative et une estimation des prélèvements ne seraient pas mises en place.
Enfin, nous apprenions que d'autres espèces étaient susceptibles de passer sous moratoire si aucun plan de gestion adaptative n'était mis en œuvre en France pour la 7ème réunion des parties de l'AEWA. Il s'agit notamment de l'Huitrier Pie, du Bécasseau Maubèche, de la Barge Rousse ou encore du Vanneau Huppé.
Or, la 7éme réunion des parties arrive, puisque cette réunion se tiendra du 4 au 8 décembre 2018 et qu'elle déterminera grandement l'avenir de la chasse française. Si la chasse française est menacée, c'est surtout la chasse maritime qui est désormais pendue aux prochaines décisions Européennes.
Dans un contexte National et Européen de plus en plus défavorable à la chasse, l'ANCGE est inquiète des décisions qui pourraient être prises dans les prochains mois et notamment en décembre. Notre association se tient depuis le début aux côtés de la Fédération Nationale des Chasseurs et réitère son engagement, sa disponibilité et sa collaboration, si la FNC souhaite la solliciter.
Notre position est claire : nous sommes défavorables à l'instauration de tout autre moratoire ou toute autre restriction injustifiée. Les mois qui viennent s'annoncent délicats à bien des égards mais nous restons disposés à ne rien lâcher et à défendre la chasse française du gibier d'eau et ses usagers.
L'équipe de l'ANCGE