Association Nationale
des Chasseurs de Gibiers d'Eau

 

Communiqué de presse

 

Un grand soulagement pour les détenteurs d’appelants ce matin : le Journal Officiel publie deux nouveaux arrêtés réglementant l’utilisation et le transport des appelants ainsi que les lâchers d’oiseaux dans les zones à risque élevé.


Avec l’apparition de nouveaux cas dans tout le Sud-Ouest, après ceux chez deux détenteurs d’appelants du Nord de la France, on pouvait évidemment craindre un durcissement sensible des conditions de pratique de notre chasse. La détermination du Président de la FNC Willy Schraen et de ses collaborateurs, lors de sa dernière rencontre avec la DGAL et le Ministère de l’Agriculture, a permis non seulement de préserver la situation actuelle mais a priori aussi de répondre à l’attente de tous les chasseurs qui ne pouvaient utiliser leurs appelants faute de pouvoir les déplacer, en obtenant un élargissement des dérogations. Cependant la collaboration technique de l’ANCGE avec la fourniture d’une note intégralement reprise dans le nouvel avis de l’ANSES, ainsi que son intervention auprès de la conseillère sanitaire du Ministre de l’agriculture a aussi été déterminante, démontrant ainsi clairement que seule l’union des forces du monde cynégétique avait permis de défendre avec efficacité un assouplissement de la règlementation. Nous vous joignons à ce communiqué la note de service de la DGAL qui précise les modalités de l’engagement demandé aux chasseurs pour préserver l’exercice de leur passion Il ne faut cependant pas oublier que cette avancée se fait en acceptant une généralisation du risque élevé à toutes les zones de chasse du gibier d’eau ainsi qu’un engagement encore plus important des chasseurs de gibier d’eau dans un comportement irréprochable face à cette épidémie. Il n’est plus question d’approximations comme celles qu’avait constatée l’ONCFS lors des contrôles chez les détenteurs d’appelants ou la liste des détenteurs établie annuellement par les Fédérations : Quand on voit l’importance économique pour la filière avicole de cette crise sanitaire avec l’apparition du cas dans le Tarn, il nous faut être conscient que notre administration ne pourra plus entendre la voix de notre raison, si nous ne sommes pas capables de tenir nos engagements.

Comme bien souvent, avant de se demander parfois bruyamment ce que font les autres, en particulier les responsables de l’ANCGE, pour défendre notre passion, n’oublions pas que la meilleure action est la mobilisation individuelle dans le respect des engagements collectifs...

L’équipe de l’ANCGE s’est investie à fond pour vous défendre et vous informer depuis le début de cette crise : elle vous remercie de votre confiance face aux efforts demandés.

 

La note de service du Ministère