Association Nationale
des Chasseurs de Gibiers d'Eau

Communiqué de presse


La demande officielle de dérogation défendue par la Fédération Nationale des Chasseurs visant à autoriser la chasse des trois espèces d'oies grises (Cendrées, Rieuses et Moissons) jusqu'au 10 février, vient d'être sèchement refusée, par une fin de non-recevoir, par la Ministre actuelle de l'écologie et du développement durable, Ségolène Royale.


Les populations d'oies explosent un peu partout en Europe, occasionnant des dégâts agricoles et environnementaux importants, obligeant certains pays à réguler les espèces par la destruction pure et simple ou par l'octroi de territoires au tourisme cynégétique afin d'y réguler les espèces d'oies par la chasse.

Les éléments juridiques et scientifiques défendus et soutenus par les chasseurs sont indéniables et peuvent aisément justifier la mise en oeuvre d’une dérogation nous permettant de chasser au moins jusqu'au 10 février voire jusqu’au 20 février comme l'ANCGE le réclame depuis plusieurs années désormais.

N'ayons pas peur des mots : le refus de cette dérogation est uniquement une décision politique !

Ces deux dernières années, la Ministre a soufflé le chaud et le froid en mettant en place une sorte de missive non officielle, envoyée fin janvier aux Préfets, leur demandant via I'ONCFS de ne pas verbaliser les chasseurs pratiquant la chasse des oies.

Cette année, Ségolène Royale, en a décidé autrement en remettant en cause cette attente très forte des chasseurs de gibier d'eau sur ce dossier hautement symbolique, eux qui avec l'épisode d'influenza aviaire H5N8 en Europe ont déjà été très impactés dans l'exercice de leur passion.

L'ANCGE et les chasseurs de gibier d'eau qu'elle représente ne peut pas accepter un tel reniement de la part de son ministère de tutelle. Le manque d'implication et de courage politique dont fait acte la Ministre et son engagement idéologique envers les Associations de Protection de la Nature, imposent une réponse forte et objective du monde de la chasse.

Depuis des années, les chasseurs de gibier d'eau ont été pris pour des imbéciles. Aujourd'hui la coupe est pleine et la réponse se fera désormais dans les urnes et dans la rue.

L‘équipe de l‘ANCGE