Communiqué presse
C'est une victoire pour les associations de protection de la nature et un répit pour les oies sauvages, du moins jusqu'à leur arrivée aux Pays-Bas ou une menace bien supérieure à celle des sauvaginiers les attend. Une menace perfide, où l'immonde gazage est utilisé pour limiter les populations d'Oie cendrée, d'Oie rieuse et d'Oie des moissons, qui créent des dégâts importants sur les cultures locales. Ces mêmes oies, que l'on nous interdit aujourd'hui de prélever pour quelques jours supplémentaires.
Le Conseil d'état, qui a été saisi le lundi 6 février 2017 au matin par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), a tranché rapidement en leur faveur. L'organisme institutionnel a justifié cette mesure précisant que « la décision ministérielle interdisant la sanction d'actes de chasse illégaux, sans que soit avancé un motif d'intérêt général justifiant cette mesure, créée une situation d'urgence du fait notamment des prélèvements d'oies pouvant être opéré et des troubles créés pour l'ensemble de la faune en zone humide...».
Toute l'équipe de l'ANCGE tient à témoigner de son indignation devant cette mesure incohérente visant à restreindre notre activité, nous les premiers gestionnaires de nos espaces naturels. Fermement, nous condamnons cette décision et la Ligue pour la Protection des Oiseaux qui ont porté cette démarche de contestation.
Par ailleurs, l'ANCGE tient également à condamner ceux de notre famille cynégétique qui utilisent de manière néfaste cette décision du Conseil d'état pour jeter le trouble sur la chasse au gibier d'eau. La solidarité du monde de la chasse au gibier d'eau passe en tout premier lieu par l'humilité et non par les critiques démagogiques, déguisées au détour d'un appel à l'unité. Comme on dit dans le ch'nord, il y a les « diseux » (ceux qui parlent) et les « faiseux » (ceux qui font, qui agissent), l'ANCGE elle pour sa part, a choisi de faire et de bien faire a travers toutes ses actions réelles et objectives de terrain, pour défendre la chasse au gibier d'eau. Un vieil adage dit également avec vérité : « Quand on veut noyer son chien, on dit qu'il a la rage... ».
Bien entendu, la solidarité des chasseurs de gibier d'eau est primordiale et doit s'exercer. Rappelons toutefois, que la décision du Conseil d'état n'est pas dictée par un quelconque manque d'unité, mais uniquement par la Directive Oiseaux et la décision de la Commission Européenne de ne pas modfier cette directive sous la pression des associations anti-chasse.
Soyez assurés de notre dévouement et de notre implication dans la défense de la chasse et de ses pratiquants.
L'équipe de I'ANCGE